dimanche 15 octobre 2017

« Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi ! » Jubilé sœur Claude Marie

« Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive, celui qui croit en moi ! »

Le Dimanche 15 octobre 2017, en la fête de Sainte Thérèse d’Avila, paroissiens, habitants de St Martin, famille de Claude Marie nous étions nombreux à partager l’action de grâce de notre sœur Claude Marie pour 50 ans de vie à la suite du Christ au Carmel Saint Joseph.
« Une petite fille venue du plat pays qui est le sien… un jour, comme la Samaritaine, s’est assise à la margelle du puits pour découvrir et comprendre que ce Dieu qui lui faisait signe n’étai ni une idéologie, ni un personnage que l’on ne fait qu’adorer dans un Temple, mais un DIEU QUI PARLE AU CŒUR.
Alors elle lui à répondu…
50 années d’une histoire, une histoire d’amour ; incompréhensible pour certains ; mystérieuse pour beaucoup ; un acte de foi pour nous qui sommes rassemblés ce matin…

Car Dieu aime les romans d’amour ! Toute la Bible nous en fait le récit.
Un roman qui commence toujours par un bond en avant, un saut vers l’inconnu ; avec tout ce qui fait la richesse de cœur, de vie, de foi d’une jeune fille en 1967…
Avec beaucoup de silence et beaucoup de patience.

Car ce n’est pas une mince affaire de "jouer sa vie" à QUI PERD GAGNE !!
Une aventure qui s’incarne dans une règle de vie, invitant à faire d’une vocation religieuse un chemin de PAUVRETE, d’OBEISSANCE et de CHASTETE.
Une aventure qui va puiser à la fontaine de l’Evangile les d’être d’un engagement de toute une vie :

« Nous avons passé toute une nuit à ne rien prendre… » rencontre avec la PAUVRETE de nos manques, nos échecs, nos incertitudes, nos faiblesses humaines…
« Sur ta Parole, je jette quand même les filets » sursaut d’une OBEISSANCE alimentée par une confiance en Celui qui donne envie d’avancer "quand même"…
« Comme s’il voyait l’invisible, il tient ferme ». Mystérieux dialogue avec Celui qui invite à prendre un chemin original d’Aimer…

Un choix de vie, une aventure de Foi qui ne se fait jamais sans rupture avec une habituelle façon de partager le rythme de toute existence humaine… Dans le rire ou la tempête souvent…
Avec assez d’ombres pour douter et assez de lumière pour croire (Blaise Pascal) !


Si les religieuses semblent comme "mises à part " ce n’est nullement pour être "séparées" ! Mais pour être en permanence témoins du « PARTAGE ». En communauté, en Eglise, au cœur de la vie des hommes.
Pas étonnant qu’on leur donne ce beau nom de RELIGIEUSES ! Elles qui sont appelées sans cesse à être en communion avec Dieu et les hommes, SIGNES vivants de l’ALLIANCE que Dieu veut créer à chaque instant avec l’humanité….

« NOUS SOMMES LE CORPS DU CHRIST, CHACUN EST MEMBRE DE CE CORPS… » chantions-nous au début de notre célébration…
Chaque religieuse, chaque communauté nous renvoie à notre vie de BAPTISES…
Voilà pourquoi de tous temps, les gens ont aimé les appeler « NOS SŒURS » !!! Car elles le sont en vérité ; complices dans la même Foi en Dieu et en l’Homme.


« Alors sans avoir rien que la force d’aimer nous aurons dans nos mains le monde entier… » chantait le même Jacques Brel…
Chrétiens Laïcs, Religieuses ou Prêtres, nous avons dans nos mains l’avenir du monde, l’avenir du Royaume, les clés du Royaume... 
Homélie de Jean Bossé











Quelle belle fête vécue dans l’amitié et la fraternité !
Un belle occasion de remercier notre sœur Claude Marie pour son témoignage de foi et de simplicité évangélique, son attention si fraternelle aux plus petits, aux personnes malades, isolées, maltraitées…la remercier pour celle qu’elle est au milieu de nous.

Que vive mon âme à te louer ...

Que vive mon âme à te louer ... 
J’ai choisi d’habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie !



Dimanche 15 octobre, la communauté paroissiale Sainte Thérèse a fêté sa sainte patronne et entouré Sœur Marie-Thérèse Imbert à l’occasion de son jubilé de 70 ans de profession.






Les deux communautés du Carmel Saint Joseph de Sainte Foy-lès-Lyon étaient aux côté de leur sœur !
 L’eucharistie, présidée par le Père Roger Philibert et animée par plusieurs équipes liturgiques, a été simple et joyeuse, suivie d’un verre de l’amitié.




Nous avons chanté : Que vive mon âme à te louer ... Oui, comme Marie-Thérèse depuis 101 ans, que vive notre âme à louer Dieu pour ses merveilles.
La première lecture (Sagesse 7, 7-11) aurait pu être prononcée par Marie-Thérèse comme une confession de foi : J’ai prié, et l’intelligence m’a été donnée. J’ai supplié, et l’esprit de la Sagesse est venu en moi. [...]
Je l’ai aimée plus que la santé et que la beauté; je l’ai choisie de préférence à la lumière, parce que sa clarté ne s’éteint pas. Tous les biens me sont venus avec elle, et par ses mains une richesse incalculable.
Quant au psaume ... il nous chantait ce que nous pouvons voir en Marie-Thérèse au fil des jours et des années : J’ai choisi d’habiter la maison de Dieu, j’ai choisi le bonheur et la vie !
L’Evangile de la samaritaine, cher au Carmel nous redisait combien nous avons soif de la Parole, fleuves d’eau vive pour notre route !

L’après-midi, la fête s’est prolongée par un goûter festif : ballons, danses, clown, gâteaux ... tout était au rendez-vous pour fêter la jubilaire. 







A 101 ans, sœur Marie-Thérèse a traversé cette journée non seulement sur ses deux pieds,
mais présente à tout et pleine d’humour !

Avec elle, nous rendons grâce pour l’œuvre du Seigneur dans sa vie !  

mercredi 11 octobre 2017

Un mois d’octobre festif !

Oui le mois d’octobre est festif pour l’ordre du Carmel et la famille Carmélitaine, puisque nous fêtons deux femmes, deux saintes, docteures de l’Eglise : sainte Thérèse d’Avila et sainte Thérèse de Lisieux.
Ce mois d’octobre est donc une invitation à mieux connaître ces deux femmes et à nous inspirer de leur vie, de leur message, de leur passion pour le Christ et le salut du monde, dans le quotidien de nos vies.

A HEROUVILLE SAINT CLAIR (14200)
Si vous souhaitez approfondir leurs œuvres, nous sommes à votre disposition, n’hésitez pas à nous contacter. De plus un chemin de prière silencieuse vous est proposé : les rencontres se feront chaque mois de 18h30 à 19h30 salle Arc-en-ciel, 1ère rencontre, mercredi 11 octobre 2016 :
« Pourquoi pratiquer la prière silencieuse? »


Au LIBAN



dimanche 1 octobre 2017

Célébrer sainte Thérèse de Lisieux

  • 9h30 : rendez-vous dans la chapelle pour un temps de prière (oraison silencieuse).
  • 10h-10h45 : enseignement du Père Georges Abi Saad sur la confiance. 




Nous prions sainte Thérèse, par l'intercession de sœur Marie-Thérèse pour qui elle était sa sainte patronne. 
Le titre de cet enseignement est la confiance. Nous pourrions aborder ce thème de deux manières, soit en exposant la confiance chez Thérèse et en déduire les conséquences pour nos vies, soit en partant de nos vies pour chercher les réponses chez Thérèse pédagogue. 

Nous choisirons la deuxième manière.
Il y a chez l’homme, trois besoins ou forces négatives qui peuvent entraver sa confiance, et dont nous avons tous fait l'expérience.


1) Le doute de l’amour de Dieu, surtout lorsque nous sommes victimes de l’injustice, de la violence, ou de la souffrance des innocents à l’exemple de Job. Mais Thérèse nous donne des clés pour lire la confiance jusque dans la souffrance. L’amitié avec le Seigneur ne nous met pas à l'abri de la souffrance (qui est une réalité humaine). Sa première réponse est la force de sa présence, la force et la paix qu'il nous donne, et qui n’est pas une protection infantile ou paternaliste. Sa deuxième réponse est l'amour qu’il met dans nos cœurs et qui nous donne de devenir offrande, comme Thérèse qui vit la souffrance comme plénitude de l'amour, ses souffrances lui deviennent douces.

2) La peur, dont nous pouvons trouver trois sources, tout d’abord celle liée au temps, au futur, à la vieillesse. La réponse de Thérèse est le temps présent (son poème « Mon chant d’aujourd’hui », PN 5). Il y a aussi la peur de Dieu liée à la culpabilité, à notre conscience, nous cherchons à fuir cette souffrance spirituelle liée au péché, réalité anthropologique, mais Thérèse aussi a connu une longue crise de scrupules, et pourtant elle a choisi la confiance. Enfin, il y a la peur de la mort, mais là encore, Thérèse a trouvée la solution : la mort ne pourra rien lui prendre, car elle a déjà tout offert à l'amour, il n’y a pas de perte.

3) La perte du sens de la vie décourage, alors quels sens trouver à la vie pour se donner l’envie, le courage de continuer ? Un courant de la psychiatrie la logothérapie (Cf. Viktor Frankl, le thérapeute de la vitalité) liée au sens de la vie. Freud parle de la blessure de l'amour par manque d'amour ou surabondance d'amour celle qui me comble et donne sens (cf. Les saint du Carmel). Thérèse a trouvé ce sens, son aigle et le soleil divin qu’elle contemple, sa faiblesse est un tremplin, il fait choisir cet amour et s’y abandonner.
Au doute de l’amour ou de la présence de Dieu dans nos vies, aux peurs qui nous habitent, à la perte du sens de la vie et toutes les désespérances existe une seule et unique réponse : c’est la confiance.

  • 11h-11h45 : travail en ateliers avec un texte du manuscrit autobiographique de sainte Thérèse (Ms C 2vº-3vº). Comment, dans son désir de sainteté contrarié par le constat de son impuissance et de sa pauvreté, Thérèse va-t-elle découvrir la voie de l’abandon ? Il lui suffit de faire une totale confiance au Seigneur, de se jeter dans les bras de Jésus, comme, en son temps de modernité, l'ascenseur remplace le rude escalier de la perfection.


  • 12h : eucharistie
  • Conclusion de notre matinée par un temps convivial