dimanche 1 octobre 2017

Célébrer sainte Thérèse de Lisieux

  • 9h30 : rendez-vous dans la chapelle pour un temps de prière (oraison silencieuse).
  • 10h-10h45 : enseignement du Père Georges Abi Saad sur la confiance. 




Nous prions sainte Thérèse, par l'intercession de sœur Marie-Thérèse pour qui elle était sa sainte patronne. 
Le titre de cet enseignement est la confiance. Nous pourrions aborder ce thème de deux manières, soit en exposant la confiance chez Thérèse et en déduire les conséquences pour nos vies, soit en partant de nos vies pour chercher les réponses chez Thérèse pédagogue. 

Nous choisirons la deuxième manière.
Il y a chez l’homme, trois besoins ou forces négatives qui peuvent entraver sa confiance, et dont nous avons tous fait l'expérience.


1) Le doute de l’amour de Dieu, surtout lorsque nous sommes victimes de l’injustice, de la violence, ou de la souffrance des innocents à l’exemple de Job. Mais Thérèse nous donne des clés pour lire la confiance jusque dans la souffrance. L’amitié avec le Seigneur ne nous met pas à l'abri de la souffrance (qui est une réalité humaine). Sa première réponse est la force de sa présence, la force et la paix qu'il nous donne, et qui n’est pas une protection infantile ou paternaliste. Sa deuxième réponse est l'amour qu’il met dans nos cœurs et qui nous donne de devenir offrande, comme Thérèse qui vit la souffrance comme plénitude de l'amour, ses souffrances lui deviennent douces.

2) La peur, dont nous pouvons trouver trois sources, tout d’abord celle liée au temps, au futur, à la vieillesse. La réponse de Thérèse est le temps présent (son poème « Mon chant d’aujourd’hui », PN 5). Il y a aussi la peur de Dieu liée à la culpabilité, à notre conscience, nous cherchons à fuir cette souffrance spirituelle liée au péché, réalité anthropologique, mais Thérèse aussi a connu une longue crise de scrupules, et pourtant elle a choisi la confiance. Enfin, il y a la peur de la mort, mais là encore, Thérèse a trouvée la solution : la mort ne pourra rien lui prendre, car elle a déjà tout offert à l'amour, il n’y a pas de perte.

3) La perte du sens de la vie décourage, alors quels sens trouver à la vie pour se donner l’envie, le courage de continuer ? Un courant de la psychiatrie la logothérapie (Cf. Viktor Frankl, le thérapeute de la vitalité) liée au sens de la vie. Freud parle de la blessure de l'amour par manque d'amour ou surabondance d'amour celle qui me comble et donne sens (cf. Les saint du Carmel). Thérèse a trouvé ce sens, son aigle et le soleil divin qu’elle contemple, sa faiblesse est un tremplin, il fait choisir cet amour et s’y abandonner.
Au doute de l’amour ou de la présence de Dieu dans nos vies, aux peurs qui nous habitent, à la perte du sens de la vie et toutes les désespérances existe une seule et unique réponse : c’est la confiance.

  • 11h-11h45 : travail en ateliers avec un texte du manuscrit autobiographique de sainte Thérèse (Ms C 2vº-3vº). Comment, dans son désir de sainteté contrarié par le constat de son impuissance et de sa pauvreté, Thérèse va-t-elle découvrir la voie de l’abandon ? Il lui suffit de faire une totale confiance au Seigneur, de se jeter dans les bras de Jésus, comme, en son temps de modernité, l'ascenseur remplace le rude escalier de la perfection.


  • 12h : eucharistie
  • Conclusion de notre matinée par un temps convivial

Aucun commentaire: